Dallas, ton univers bien pitoyable

New season, new hopes...and same old story.

A mi-saison, les Cowboys ne sont guère fringants (3 victoires, 4 défaites).

La déconvenue d'hier contre New York n'a fait que confirmer ce que tout le monde, son propriétaire Jerry Jones en tête, a déjà compris depuis le début de la campagne 2012. Que Dallas n'est pas guéri de ses maux de l'année précédente. Que l'équipe manque de la constance et de la solidité nécessaires pour être un prétendant sérieux aux play-offs. Et que Tony Romo n'est pas Aaron Rodgers.

Trois interceptions rien que dans le premier quart temps - quatre en tout - et voilà son équipe au fond du trou avant même d'avoir eu le temps de dire ouf. 23-0 Giants.
Match terminé ?

Même pas. Voilà que Romo se réveille, la défense se met au diapason et l'incroyable se produit. Dallas renverse la vapeur, remonte son handicap et finit par passer devant au score. 24-23 à la fin du 3e quart temps.

Le Cowboys Stadium est en folie.

Mais résister éternellement à Eli Manning et au Big Blue, ça ressemble malheureusement à une gageure. Les miracles, même dans les meilleurs scénarios de séries TV, ça ne dure qu'un moment.

Les Giants vont finir par reprendre leurs esprits et dominer aux points le dernier quart temps.

Score final : 29-24.

New York (6-2) s'envole en tête de la NFC East et s'ouvre un boulevard pour les play-offs.

Derrière, la médiocrité est de mise, avec des Redskins trop fragiles (3-5), et des Eagles qui paraissent bien partis pour être l'une des plus grosses déceptions de la saison après un début en fanfare (3 victoires en 4 matches pour commencer, 3 défaites consécutives depuis).
Quant à Dallas, son horizon est sombre. Et son ciel de la semaine prochaine ne risque pas de s'éclaircir sous le Georgia Dome d'Atlanta, où les attendent des Falcons affutés, seule équipe invaincue de la NFL (7-0).